Vous trouverez dans cette section les règlements que nous avons adoptés au fil des années pour assurer la sécurité et la santé physique et psychologique des participants ainsi que des familles qui les accueillent.
Ces règlements sont d’une importance capitale, car ils ont un lien direct avec la sécurité de l’élève et la responsabilité juridique d’AFS. L’infraction à l’une de ces règles est une raison suffisante de retour anticipé immédiat.
1. Interdiction de faire de l’auto-stop
2. Interdiction de consommer des drogues (autre qu’à des fins médicales)
3. Interdiction de conduire un véhicule motorisé
Aucune exception pour les véhicules suivants : automobile, camion, moto, scooter, mobylette, avion; tracteur sur une voie publique.
Pour conduire un tracteur sur un terrain privé, un bateau ou une motoneige, le participant doit obtenir l’autorisation écrite de ses parents naturels et celle de ses parents d’accueil (en plus du permis de conduire exigé).
Explications – L’interdiction de conduire est frustrante pour bien des jeunes AFS. Elle élimine cependant une cause possible d’accidents; elle évite aussi les multiples complications administratives qu’entraîneraient l’autorisation de conduire donnée à des élèves d’une trentaine de pays accueillis dans les dix provinces canadiennes.
4. Respect de la politique des voyages
Voyages avec la famille d’accueil, l’école ou AFS – autorisés en tout temps, à condition que les absences scolaires demeurent exceptionnelles. Si le voyage exige une sortie du pays, on doit s’assurer que l’élève peut légalement entrer dans le pays à visiter et retourner au Canada à la fin du voyage.
Autres voyages – autorisés après la période des fêtes seulement. Ceux-ci doivent être autorisés par la famille d’accueil et le comité local et la famille naturelle. Voyager sans les autorisations requises prive l’élève de la couverture des assurances AFS. Le participant qui désire faire un voyage doit faire une demande d’autorisation à ses parents naturels dans les délais prescrits. Cette demande devra être faite par l’intermédiaire d’un employé d’AFS Interculture Canada afin de répondre aux exigences de la compagnie d’assurances.
Explications – AFS Interculture Canada reconnaît que, pour les élèves le désir de visiter leur pays d’accueil peut être important. Il ne faut cependant pas oublier que c’est d’abord et avant tout par l’immersion dans une famille et dans une école que le participant apprend à connaître son pays d’accueil. L’expérience AFS n’est pas une année de tourisme.
5. Respect des lois et coutumes du pays d’accueil
Lois et règlements – Si un participant commet un acte illégal (même s’il n’est pas encore accusé), s’il est arrêté ou accusé de tout crime, nous prions la famille d’accueil, le bénévole local et le participant de communiquer avec AFS sans délai. De cette façon, nous pourrons mieux aider l’élève et obtenir des avis légaux pour le protéger si nécessaire. Le participant AFS doit se soumettre aux lois et règlements de son pays d’accueil au même titre que tout autre citoyen. Selon l’ampleur de l’infraction et de ses conséquences, un retour anticipé peut être envisagé.
Valeurs et coutumes – Le mépris des valeurs de la communauté et le non-respect répété de coutumes jugées importantes peuvent démontrer une incapacité de l’élève à s’adapter et à répondre aux exigences du programme AFS; le conseiller et le comité local doivent bien évaluer la situation.
Les activités sexuelles – AFS comprend que les participants peuvent faire leurs propres choix en matière de sexualité, pourvu qu’il s’agisse d’une relation appropriée, consentante et qui n’empêche pas leur bonne intégration dans l’école et leur famille d’accueil.
Croyances et pratiques religieuses – La famille d’accueil et le participant se respectent mutuellement dans leurs croyances religieuses. L’élève a le droit de pratiquer sa religion et sa famille lui facilite l’accès aux lieux de culte. Il peut aussi accompagner la famille s’il le désire. La famille ne doit jamais insister pour que l’élève assiste à des services religieux, quels qu’ils soient.
6. Retour au pays d’origine à la fin du programme AFS
Le participant doit retourner dans son pays d’origine, suivant les dates et l’itinéraire établis par AFS : c’est un engagement pris par AFS auprès des autorités de l’immigration canadienne. L’élève ne peut prolonger son séjour au Canada sous aucune considération.
Afin que le visa étudiant demeure valide, il doit répondre aux besoins des autorités canadiennes; c’est-à-dire que le jeune doit fréquenter l’école et demeurer sous la responsabilité légale de la Directrice générale d’AFS Canada. Les participants ayant une décharge de responsabilité ne répondent pas aux critères d’immigration et sont considérés illégaux selon les autorités canadiennes. Le non-respect de cet engagement peut indisposer les services d’immigration et compromettre leur collaboration avec AFS.
En aucun cas, AFS ne veut ni ne peut faciliter l’immigration : AFS s’engage à ce que l’élève retourne dans son pays à la fin du programme.
Explications – L’élève doit réintégrer son milieu familial et planifier son avenir dans son pays d’origine : les principaux avantages du séjour à l’étranger se concrétisent quand l’élève retourne chez lui et qu’il y met en pratique les apprentissages faits au cours de l’échange. Si l’élève manifeste une grande résistance au retour, il faut en discuter avec le conseiller.